Ne jamais faire peur à un écureuil qui téléphone avec un portable. ♦ Lou & Rose

Ne jamais faire peur à un écureuil qui téléphone avec un portable.

Participants ♣ Lou C. Bae & Rose C. Weasley
Mois ♣ Septembre
Lieu ♣ Jardin de la Cabane Hurlante
Moment ♣ Sortie à Pré-au-Lard.

Les élèves excitaient se ruaient vers les différentes boutiques en piaillant joyeusement. La première sortie a Pré-au-Lard était toujours celle qui était la plus animée, les troisième années qui pouvaient enfin s’échapper de Poudlard volaient joyeusement de boutique en boutique, prêt à dépenser jusqu’à la moindre noise qui compose leur maigre bourse. Cette sortie était loin d’être la première pour Rose qui s’emblait pourtant être tout autant excitée que les troisièmes années. Elle avait du mal à garder un pas qui se voulait calme, serein, digne d’une demoiselle de vingt ans quoi, elle voulait l’accélérer, aller toujours plus vite, pourquoi Pré-au-Lard était aussi loin ? Derrière elle ses amis sont à la traine ! Rha on dirait des petits vieux tous autant qu’ils le sont ! Ses lèvres forment une moue boudeuse, elle en a asse de se retourner pour vérifier qu’ils suivent bien. Elle est pressée boudillou !

Rose ! Attend nous voyons !

Les attendre ? N’est-ce pas là ce qu’elle ne cesse de faire depuis… Depuis le petit déjeune et même avant probablement. Elle secoue ses cheveux roux d’un air renfrogné et cesse d’avancer, elle avait seulement quelques mètres en avance sur eux, pourtant elle eut le sentiment que c’était au ralentit qu’ils se plaisaient à faire ses quelques mètres. Finalement Isis sautilla jusqu’à elle et lui attrapa le bras, avec un sourire des plus charmants et l’entraina et cette fois-ci à son propre rythme. La brunette qui tenait le bras de Rose gloussa au soupir d’agacement de la Weasley. Du bout des doigts de sa main libre, elle joua doucement avec une mèche de cheveux rousse. Elle aurait pu partir devant eux. Après tout elle n’allait pas rester avec eux tout de suite. Elle devait passer un appel. Son cœur rata un battement à cette idée. Un sourire stupide se glissa sur ses lèvres à cette idée. Jusqu’à ce jour elle n’avait toujours pas réussit à modifier le portable pour pouvoir appeler depuis Poudlard… Elle n’avait donc d’autres choix que d’attendre d’être hors de l’école pour appeler ses amis. L’idée de leur envoyer un hibou ne lui avait même pas traversé l’esprit. Ils avaient l’habitude de ses bizarreries, mais l’hibou c’était peut être le truc de trop. Peut être que cela aurait fait kiffer Daenerys, elle aurait même les yeux brillants, mais rapidement cela tournerait à la panique parmi les moldus. Elle n’avait donc pas le choix, pas de nouvelles avec eux, sauf lors des sorties à Pré-au-lard, où quelques rares lettres qu’elle faisait passer par la poste moldue au moyen de l’aide de ses parents. M’enfin… Si elle peut expliquer l’absence des coups de files, celles des lettres est plus difficile.

J’vous quitte !

Iris lui jetât un coup d’œil amusé. Elle était l’une des rare à savoir ce qu’elle faisait. Elle déposa une bise légère sur la joue de l’amie et après un dernier signe en direction du reste de la bande. Alors que tous vont vers l’avenue principale, pour sa part elle bifurque en direction de la célèbre cabane hurlante. Son petit rituel et puis le seul endroit où il y a du réseau… Tendit qu’au loin ses amis s’en vont, pour sa part elle s’enfonce de plus en plus dans les herbes folles. L’été jaunis et rougit les feuilles des arbres, le temps s’est rafraichit, l’automne approche. Du bout des doigts elle pousse le portillon grinçant. Elle s’est toujours demandé qui habitait cette demeure autrefois. Pas asse riche pour être celle du noble de la ville, trop pour être celle d’un sorcier rejeté de tous. Elle s’avance avec précaution. D’un pas sautillant elle évite les différents trous. Peu d’élèves osent s’y approcher et rares sont ceux qui savent que le véritable danger de cette demeure est en réalité son mauvais entretient. Rose ne veut pas aller dans la demeure même. Elle bifurque bien avant, elle quitte le petit chemin qui autrefois devait être bien entretenu. Du bout des pieds elle se trace un chemin, éliminant les buissons de mauvaises herbes qui se sont reformés depuis sa dernière visite. Elle connait le chemin, elle pourrait le faire les yeux fermés. Après tout ne le fait-elle pas depuis sa troisième année. A droite une stèle qui devait être celle d’une pierre tombale, pas très loin à quelques mètres un bouquet de marguerites qui ne cesse de grandir d’année en année et puis là, à quelques mètres d’elle, l’Arbre. Oui, cela avec un a majuscule.

Agile comme un écureuil elle retrouve ses instincts de jeunesse. Elle attrape la branche la plus basse et tire sur ses bras tendit que ses pieds s’accrochent à l’écorce. Elle remonte peu à peu en direction des hauteurs, concentrée sur la tâche la demoiselle ne fait plus attention au monde qui l’entoure. Voilà ce qu’on son père appelle le paradoxe de Rose. Si elle se refuse de monter sur un balais pour monter ne serait-ce qu’à dix centimètres du sol, elle ne cesse de grimper toujours plus haut aux arbres ou aux murs, enfin à tout ce qu’elle peut grimper tout simplement. Elle s’installa sur une grosse fourche, elle balança ses pieds dans le vide et s’adossa conte le tronc. D’ici personne ne pouvait la voir, ses cheveux roux flamboyant se fondaient dans la masse des feuilles automnales. Elle enfonça sa main dans son sac et en sortie un téléphone portable qu’elle avait eut qu’après maintes négociations auprès de ses parents sur le comment du pourquoi de la nécessité d’avoir un téléphone portable. Rapidement elle tapota le premier numéro.

Hey Rosa Bella !

Dorian ! Mon gekoonet préféré. Toujours sur ton ordinateur a essayé de pirater le système de mon école.

T’es sûre qu’elle existe d’ailleurs ? Je n’ai trouvé nulle part l’existence électronique de ton insti-

C’est une vieille ! Une très vieille école tu sais ! On n’a pas vraiment d’électronique.

Et tu dis que c’est une école d’élite ? Tu parles.

Des cris se font entendre au loin, d’habitude elle ignore les paroles des autres, mais cette fois-ci ils sont trop prêts. La demoiselle tourne la tête, enfin tout le corps pour pouvoir satisfaire sa curiosité et ce qui devait arriver arriva. Elle perdit l’équilibre et tomba au sol. La magie non intentionnelle lui sauva la vie et elle eut l’impression de tomber sur un gros coussin de feuilles dorées.

Rose ? Rose tout va bien ?

Un gémissement s’échappe de la jeune fille qui cherche d’un air paniqué son portable. Comme si elle n’avait déjà pas l’air asse ridicule en tombant sur le sol, mais en plus elle avait paumé son portable tendit que Dorian l’appelait à l’autre bout criant Rose, supposant qu’elle était probablement morte ou quelque chose du genre…

**Invité** Invité

Cette sortie à pré au lard semblait être le moyen le plus facile pour Lou de voir sa grande sœur. Il avait pris soin de la prévenir sur sa sortie pour qu’ils puissent se rejoindre quelque part. Elle ne pourrait rester longtemps, mais rien que le fait de la voir aller mettre de bonne humeur le jeune sorcier. Il faut dire qu’elle avait fait le choix de devenir une demoiselle influente dans le monde sorcier asiatique. Cela devenait de plus en plus dur pour lui, de voir alors sa grande sœur régulièrement. Avançant tranquillement avec le reste de la masse des élèves, le jeune homme ne passait pas réellement inaperçu avec ses cheveux roses. Bien que la plupart en aient pris l’habitude quelque élève restait encore sous le choc en le croisant. Pourtant, il avait fait un effort, ayant mis un bonnet et une écharpe assez imposant, on ne pouvait bientôt plus que voir les yeux bridés du jeune homme qui semblaient ravis de voir la tête aussi décomposée de certains. Restant le nez dans son écharpe, le jeune homme plongea ses mains dans son gilet noir en soupirant lentement. Il faisait de gros effort pour se fondre dans la masse, pour qu’on le laisse tranquille, sans que personne ne vienne le suivre ou lui parler. Il faut dire que bien qu’il adore ses cheveux roses, il ne pouvait s’empêcher de vouloir par moment être un peu moins visible et se balader tranquillement sans personne pour le gêner. Avançant tranquillement dans les rues de la ville, le jeune homme souriait parfois d’amusement en voyant les boutiques ou tout ces bonnes choses à manger. Cependant, il avait autre chose à faire, il se devait de venir voir sa grande sœur chérie qui devait surement déjà l’attendre. Marchant tranquillement, Lou se faufilait entre les personnes sans réellement prêter attention aux personnes qui pouvaient le regarder.

Trottinant quelque peu, le jeune homme finit par arriver au niveau du parc de la cabane Hurlante. Il devait surement être un peu en retard, il espérait que cela n’allait pas la déranger, il avait tant de chose à lui raconter. Ce n’était pas facile pour lui de devoir rester sans être lui-même. Le jeune homme ne s’accordait que des moments doux et tendres avec sa grande sœur. Regardant une dernière fois, la dernière lettre de sa grande sœur. Le jeune homme marchait lentement la cherchant du regard sans grand succès. Où est-ce qu’elle avait bien pu passer ? S’approchant d’un petit rocher, le jeune homme aperçut la chouette de sa sœur tenant dans son bec une lettre. Soupirant doucement, le jeune homme attrapa le courrier en soupirant longuement. Il savait que trop bien ce que cela voulait signifier. Elle ne pouvait plus venir. Ouvrant doucement la lettre il reconnu rapidement l’écriture rigide de sa grande sœur. Lisant rapidement le mot, Lou serra ce dernier dans sa main tatouée avant de relever les yeux vers le ciel sentant sa colère monter en lui. « Yaaaah ! » L’oiseau effrayé s’envola rapidement laissant l’asiatique seul avec lui-même. Du moins … Pas si seul que cela vu qu’un bruit étrange se fit entendre. Se retournant brusquement en sursautant. Posant sa main sur sa poitrine, le jeune homme se mit à insulter en coréen cette personne qui osait lui faire une peur bleue. Plongeant le mot de sa grande sœur dans sa poche, il se remit à avancer vers un gros arbre où des feuilles venaient de voler dans tous les sens. Remarquant rapidement une forme sur le sol, il se mit à trottiner jusque la personne un peu inquiet. Fronçant les sourcils, il grimaça en voyant la hauteur de où avait dû tomber la personne au sol. « Oh ! Ca doit faire mal… »

Penchant un peu la tête sur le côté il chercha à reconnaitre la demoiselle par terre, elle aurait au moins pu tomber avec moins de cheveux devant le visage ! Cela n’était franchement pas évident de lui la reconnaitre ! Grimaçant un peu il finit par essayer de réaliser, qu’une chevelure rousse de la sorte ne pouvait être que LA Weasley. Rose. La question était alors de savoir s’il allait faire quelque chose pour l’aider. Restant un moment à la fixer, il finit par soupirer et alors qu’il voulait s’écarter pour filer prévenir quelqu’un, il entendit un bruit de fond. Poussant quelque feuille, il remarqua un téléphone portable. Lâchant un long gémissant de désespoir, il savait parfaitement que cela ne serait pas étique de laisser une pauvre demoiselle en détresse ainsi. Se redressant plongeant ses mains dans ses poches et après avoir cacher son nez dans son écharpe. Il toisa la demoiselle avant de la pousser doucement avec le pied. « Yo ! Bouge ! … T’es morte ? » S’il elle venait de rendre l’âme il serait encore bien embêté, il serait accusé d’avoir tué une fille. Sortant ses mains pour ses masser les tempes, l’asiatique semblait au bord de la crise de nerf, entre sa sœur qui n’est pas venu et la demi morte, il n’avait décidément pas de chance aujourd’hui. « Mais … Franchement, pourquoi monter dans un arbre si on est pas douée ? Est-ce que j’y monte moi ? » Se parlant plus à lui-même qu’autre chose, il finit par s’accroupir à côté de la demoiselle pour voir si elle respirait. Dégageant le visage de Rose, il finit par constater rapidement qu’elle respirait encore, une chance. Son cerveau allait être bien irrigué, du moins, si cerveau existe. Passant sa main plusieurs fois devant les yeux de la demoiselle, Lou semblait parfaitement à l’aise mine de rien. Elle pourrait être sur le point de mourir qu’il ne semblait pas réellement le réaliser. Pourquoi ? Il n’avait pas de sang partout, c’était déjà une bonne chose. Et si … Il la transportait avec un sort de lévitation ? On dit toujours qu’il ne faut pas déplacer les blessés, mais là …Il ne se voyait pas faire la nounou. Se fut un bruit strident qui le sortit de ses pensées alors qu’il regarda le téléphone au sol. Roh ! Ce qu’il peut être casse pied lui aussi. Attrapant le mobile, il mit fin à la communication avant de le reposer au sol d’un geste lasse. « Bon allez Weasley on se réveille… Débout La belle aux bois dormant ! » Les classiques moldus, il les gardait quoiqu’il arrive au final. Tapotant en parallèle énergiquement sur la joue droite de la rousse, il espérait lui faire au moins reprendre conscience. Le seul avantage qu’il pouvait trouver à la chute de la demoiselle c’est qu’il avait le privilège de pouvoir la frapper un peu. Une certaine vengeance de leur première rencontre. C’est fou ce que le jeune homme pouvait jubiler en ce moment même.

On se dit que parfois rien ne peut être que la situation dans laquelle on est et puis… et puis vous découvrez que la vie peut agir comme une foutue salope et vous prouvez que vous avez tord. Rose est là, elle a conscience et n’est pas vraiment consciente en même temps. Elle se dit qu’elle est trop jeune pour mourir, que c’est con, elle aurait bien aimée être mariée et avoir quelques gosses et petits enfants avant de mourir. Le minimum syndicale quoi. M’enfin si son moment était venue elle n’avait pas vraiment peur. Juste un peu triste, elle ne pourra plus admirer le sourire d’Oxana, ébouriffer les cheveux d’Hugo, pleurer dans les bras de sa maman quand tout fiche le camp et vivre un moment de son père avec son papa. Sauf qu’il y a cette voix. Un ange ? Bha si c’est le cas il est bien abrutit. Bien entendu que cela est douloureux… Enfin elle le suppose, là elle est trop embrumée pour saisir vraiment la douleur. Déjà comprendre ce qu’il faut faire. Ses yeux restent désespérément fermer, dur dur d’évaluer si on est au paradis, en enfer ou dans le pays des petits poneys quand on a les yeux fermés. Elle essaie de les ouvrir, elle veut les ouvrir, si vous savez à quel point elle voudrait les ouvrir. Sauf qu’ils semblent clos par un étrange maléfice probablement, elle ne peut donc les ouvrir. Elle se sent on ne peut plus idiote. L’autre voix reprend, elle lui demande si elle est morte. Ceci est une bonne question, elle aimerait bien le savoir. Tout du moins étant donné que l’autre semble ne pas être certaine il y a un petit espoir qu’elle soit encore vie, n’est-ce pas merveilleux ? La voix reprend de plus belle, l’accusant de ne pas être capable de monter dans un arbre ! Boudillou ! Elle doit ouvrir les yeux pour remettre cet imbécile à sa place ! Elle savait monter aux arbres alors qu’elle était dans le ventre de sa mère je vous prie ! Un vrai petit écureuil comme son père plaisait à lui dire. Si elle était tombée c’était uniquement à cause de cet imbécile qui avait détourné son attention et lui avait fait perdre l’équilibre. Puis il y a des baffes qui tombent. Cela est douloureux, ces joues chauffent, sa tête aussi, douloureusement, dans un effort surhumain elle ouvre ses yeux.

Arrête !

Un simple mot. Le faire arrêter. Elle a mal partout. Elle n’est pas morte. Vu dans l’état qu’elle se trouve elle se demande sincèrement s’il n’aurait pas été préférable qu’elle meure. Tout son corps avait eut l’air de s’être décomposer en des milliards de morceaux, lui faisant découvrir des os et des muscles dont elle avait eut l’espoir d’ignorer l’existence jusqu’à ce jour. Elle lui jette un regard noir, du moins un regard aussi noir que sa position lui pouvait le lui permettre. Elle essaie de se relever, mais le moindre mouvement lui fait découvrir les délices de l’enfer. En plus l’autre abrutit qui s’est amusé à la frapper ! Il a probablement pris un malin plaisir à faire cela.

Je n’aime guère t’a réécriture du conte ! Normalement on l’embrasse pour la réveiller, on lui file pas des baffes à tout va. Révise tes classiques.

Au moins il a l’honneur de connaitre ses classiques. La dernière fois qu’elle a essayé de parler de Cendrillon à ses camarades dortoirs c’était en première année. Elle avait rapidement compris que leur culture étaient loin d’être la même et depuis elle s’était tue n’appréciant pas vraiment qu’on la regarde comme si elle venait de débiter les pires insanités qu’il soit. Cela la rend presque triste qu’elle se retrouve à partager des classiques avec un type qui ne l’aime pas, juste parce qu’elle a regardé ses putins de cheveux ! D’ailleurs elle les fixait toujours, elle se demandait comment il avait fait, elle aimerai bien les avoir tout rose, rose bubble-gum, cela serait joli sur elle ? Hum, sauf que sa mère piquerait une crise et ne parlons même pas de son père qui se demanderait s’il était légal de déshérité ses enfants. Cette fois-ci elle a néanmoins l’acte d’esprit de détourner le regard, il lui a foutu des baffes une fois, pas besoin qu’il se mette maintenant à crier sur elle. Elle commence à se relever, la douleur est toujours présente, mais moindre, elle n’est plus à la faire crier. Du regard elle cherche son portable, il est là, posé non loin d’elle. Probablement s’imaginait-il qu’elle était morte et qu’il était en train de préparer ses funérailles. Bien décider à ignorer Lou, elle composa le numéro de son ami et tenta, une fois… deux fois… trois fois. Non rien à faire. Une quatrième fois peut être ?

Fichu monde magique, y a jamais de réseau par ici.

Si t’espère que je vais te remercier d’m’avoir des baffes tu te fous le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Et pis si t’aime pas que les gens regardent tes cheveux change de couleur boudillou !

Elle a mal. Elle n’a pas de réseau. Son ami doit la penser morte. En plus un type lui a foutu des baffes et la prend pour une inculte. Comment ne pas être énervée dans ces cas-là me direz vous ? Bon au moins elle est assise. Elle va bien sûr réussir à se relever et monter sur cet arbre non ? Toujours perdue dans son monde et ignorant complètement le jeune asiatique Rose entreprit une lourde mission qui consistait à s’accrocher à tout et n’importe quoi - enfin tout et n’importe quoi sauf un certain poufsouffle bien entendu. Cependant à peine eut-elle à réussit de se lever, qu’elle poussa un cri et se laissa retomber sur le sol. Des larmes de douleurs perlaient au coin de ses yeux. Sa cheville lui faisait atrocement mal et elle avait eut la charmante idée de s’appuyer dessus. Bien entendu pour en rajouter une couche elle devait ne pas être douée en ce genre de sortilèges, sinon cela n’était pas amusant, hein ? Et puis il y a lui là, lui qui est toujours là, elle ne sait pas trop quoi.

Si tu veux te délecter du malheur des autres va ailleurs, je suis pas un cirque ambulant, le spectacle est terminé, merci bien.

Elle était persuadée pour une étrange raison – où peut être était-ce dû aux baffes – qu’il lui voulait plus de mal que de bien et cela n’avait que d’autres conséquences de renforcer son malaise en sa présence…

**Invité** Invité

Soupirant lentement il se redressa alors que la jeune femme lui hurla dessus pour qu’il arrête de la gifler, dommage qu’elle soit déjà réveillée, cela l’avait grandement amusait de pouvoir la frapper en ayant l’excuse de vouloir la réveiller. Plongeant ses mains dans les poches de sa veste, l’asiatique resta pas trop loin d’elle, voulant s’assurer qu’elle n’allait pas tomber dans les pommes à peine revenue à elle, non pas que cela lui ferrait quelque chose si elle venait à s’évanouir à nouveau, mais il aurait la conscience plus tranquille. Il voulait uniquement pouvoir s’endormir tranquillement cette nuit sans repenser à elle et au fait qu’il l’aurait abandonné ici. Bon, sauf s’il croise Vladimir avec qui il passerait surement un bon moment et qui l’empêcherait alors de repenser à elle. Mais n’étant pas sûr de croiser son ami, il fallait mieux ne pas prendre le risque n’est-ce pas ? Attendant sagement qu’elle revienne totalement à elle, le sorcier semblait réellement calme et paisible. Pourtant alors qu’il avait les mains dans ses poches, il sentait ce petit bout de papier qui l’avait tant énervé un peu plus tôt. Pourquoi est-ce qu’elle n’avait pas pu venir ou du moins attendre un peu plus longtemps ? Elle s’éloignait de plus en plus de lui et cela ne plaisait guère au petit frère jaloux et possessif que pouvait être Lou avec sa grande sœur. Reposant le regard sur la rousse en l’entendant parler de baiser pour la réveiller, le jeune homme ne semblait pas réellement disposé à le faire. « Tss … C’est trop banal, je préfère faire à ma version, c’est nettement plus efficace… » Il n’avait pas osé lui dire qu’il n’avait pas envie de l’embrasser n’étant pas franchement attiré par elle à cause d’un malentendu. Enfin, ca malheureusement Lou ne savait guère qu’il s’agissait d’une petite erreur de compréhension. Soupirant doucement en ressortant de sa poche sa lettre tout froissée, le jeune homme la déplia avec délicatesse avant de bien la plier en quatre. Après tout, c’était un mot de Leina, il ne pouvait pas la mettre en vrac dans sa poche de la sorte cela n’étais pas correct, surtout qu’à bien y réfléchir, il avait ainsi un petit souvenir de sa sœur en plus.

En entendant la demoiselle râler à nouveau. Elle était réellement de mauvaise humeur, ce n’est pas possible, rangeant son courrier de nouveau dans sa poche. Grimaçant en l’entendant râler, elle allait finir par lui donner mal à la tête, bon sang ! Elle était pire que les Yorkshires quand elle s’énervait. Elle fait exactement le même bruit stressant et chiant que pouvait faire cette race de chien quand ils vous aboient après. Se massant les tempes en grognant un peu en l’entendant, le jeune homme se mit à siffler entre ses dents lancant un regard noir à la demoiselle. « Je n’attends absolument rien de toi ! Alors fais-moi plaisir ferme là ! Et non, je compte pas changer de couleur de cheveux parce que les gens me regardent … » C’était au fond son but se faire remarquer, sauf qu’il avait des façon pour le fixer et le regarder qui passaient plus ou moins bien. Pas forcément celle qu’on pourrait penser d’ailleurs. Cette fille est bien insupportable, la voyant essayer de se relever le jeune homme s’avança un peu pour la retenir et l’empêcher de le faire. Elle n’était pas sûre d’avoir mal nulle part, se relever de suite, serait une grave erreur. Bon voilà ! Elle avait mal et pas qu’un peu apparemment, soupirant comme ci il avait l’air de lui dire ‘je t’avais prévenu’ le jeune homme prit d’un élan de gentillesse et générosité se remit à avancer pour venir l’aider sauf que voilà la demoiselle en dit de trop. Beaucoup trop.

Serrant ses poings se retenant de peu de ne pas les laisser s’abattre sur quelque chose, Lou fusilla littéralement la rousse du regard tout en affichant un doux sourire. « Tu sais quoi ? Tu as raison … Je vais te laisser crever en paix, fais-le en silence tout de même, je dois écrire un message. Je voulais faire un effort et passer outre notre différent, mais vu qu’apparemment tu es aussi stupide que j’ai pu le croire la première fois que je t’ai vu, je vais te laisser tranquille. Bon courage, mademoiselle. » S’il a bien une chose à ne pas faire s’est prendre de haut Lou et lui parler de la sorte. Après tout, au lieu d’essayer de la réveiller, bon certes avec des gifles, il aurait très pu la laisser à son triste sort du début. S’écartant alors pour venir s’asseoir sur le gros rocher où le hibou de sa sœur était revenu pour attendre surement une réponse de sa part. Le jeune homme soupira tout en caressant les douces plumes de l’oiseau. Lançant du coin du regard, un coup d’œil sur Rose, il s’assurait tout de même qu’elle n’était pas en train d’agoniser et mourir en silence. Surtout que c’est bête pour elle mais si Lou n’est pas un super sorcier, il se trouve très doué en sortilège et il aurait pu lui régler son problème en peu de temps, mais bon … Tant pis. Elle avait qu’à être plus aimable. Sortant de son sac un bout de parchemin et sa plume, l’asiatique écrit un petit mot à sa sœur, lui demandant pourquoi elle n’avait pu venir le rejoindre. Il aurait bien voulu la voir. Une fois fait, il donna le papier au Hibou alors qu’il rangeait tranquillement ses affaires, regardant un moment sa baguette magique avant de lever les yeux vers la silhouette de Rose. « Ca y est ? Tu as finis ta crise de petite fille à papa ? On peut penser à faire quelque chose pour ta cheville ? » Oui. Bien qu’il soit impulsif et qu’il dise facilement ce qu’il pense des personnes, Lou n’est pas franchement le type le plus rancunier de la planète surtout qu’au fond, il devait se douter que la douleur que ressentait Rose ne devait pas l’aider à être aimable. Enfin, si elle osait encore mal lui parler sans faire d’effort c’est sûr il allait la laisser pourrir ici et sans aucune pitié. Il était gentil, mais pas con non plus…

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