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 Là où il y a une femme, il y a de la magie.

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Oxana K. Bielova

Oxana K. Bielova
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MessageSujet: Là où il y a une femme, il y a de la magie.   Là où il y a une femme, il y a de la magie. EmptyMar 25 Sep - 17:20

Là où il y a une femme,
il y a de la magie.
Participants ♣ Oxana Bielova & Rose Weasley.
Mois ♣ Septembre.
Lieu ♣ Couloirs.
Moment ♣ Milieu d'après-midi.

Assise dans un canapé de la salle commune de Poufsouffle, Oxana travaillait. Elle terminait son pavé de droit international à rendre la semaine prochaine, sept rouleaux de parchemin bien calligraphiés sur les accords entre les pays de l’union magique. Sur les sept rouleaux de parchemin, elle en avait écrit … Neuf. Excellence à la russe, je vous prie. Bien droite dans son canapé, elle ressemblait à une vraie aristocrate, et le livre de droit écrit en russe qui reposait sur ses jambes terminait ce tableau d’excellence. Une très jolie femme, blonde aux yeux bleus saphir, voilà qui attirait quelque peu le regard masculin. Enfin, cela aurait pu attirer le regard, mais quelque chose forçait les gens à se détourner d’elle. Ce quelque chose est plutôt un quelqu’un, c’est Alekseï, son frère jumeau, grand, blond aux yeux gris, actuellement occupé à dessiner une planchette sur l’anatomie générale humaine, mais qui avait le don pour lever les yeux au moment exact où quelqu’un tournait le regard vers sa sœur pour fusiller l’importun de son regard acier. Aussi Oxana ne se rendait-elle pas compte qu’on la matait avec la plus grande des discrétions possibles, et même si elle s’en était aperçue, cela ne lui aurait fait ni chaud ni froid. Parce qu’en effet, notre jolie russe est lesbienne. Enfin, pas officiellement. Officiellement, elle venait juste de rompre avec un Serdaigle très gentil du nom d’Alexander, qui avait accepté de sortir avec elle par pur intérêt. Cela leur avait permis à tous deux de cacher leur homosexualité en s’affichant ensemble pendant quelques mois. Quand ça avait commencé à devenir trop sérieux, qu’Ivan avait voulu rencontrer le jeune homme et que les parents d’Alexander avaient émis l’éventualité de l’inviter, ils avaient rompu en disant que finalement ils ne s’aimaient pas et que ce n’était qu’une attirance mutuelle et passagère qui ne les aurait mené nulle part.

Relevant la tête, Oxana tourna la tête vers son jumeau qui mâchonnait avec application le bout de son crayon à papier. Alekseï. Ca, c’était le genre de garçon avec qui elle aurait pu sortir. Sans doute n’était-elle pas objective parce qu’il s’agissait de son frère, mais dans son esprit, il était typiquement le genre de garçon qu’elle aurait aimé. Par contre, cela ne faisait pas l’unanimité, Alekseï ayant une réputation de gros connard auprès des femmes. Macho, coureur, volage, et pas très fidèle. Quant à la galanterie et la gentillesse, Dieu ne lui en a jamais fait cadeau. Et si vous voulez une preuve qu’Oxana n’est pas objective, c’est qu’elle considérait les hétérosexuelles comme des connes. Quand on a la chance de sortir avec un garçon comme son frère, on se débrouille pour le garder, s’il va voir ailleurs c’est qu’il s’ennuie, pas parce qu’il est macho et méchant. Est-ce de sa faute, à lui, si les filles qu’ils rencontrent sont toutes des cruches dénuées de la moindre étincelle de matière grise ? Quand on fréquente des filles comme elle, c’est normal de chercher la perfection. Se sentant observé, Alekseï releva la tête pour lui jeter un coup d’œil et lui sourire d’un air chaleureux. Elle lui rendit son sourire, et baissa les yeux vers le dessin de son frère. Parfaitement réalisé, il représentait l’Homme de Vitruve de Léonard de Vinci, avec quelques variantes typiquement sorcières. Oxana avait toujours été fascinée par le talent de dessinateur de son frère, tout comme il restait baba quand elle jouait d’un instrument de musique.

« C’est quoi, ces petits dessins, là ? »
« Les ronds, ce sont les endroits où il faut appuyer pour relancer le rythme cardiaque chez une personne qui a fait une crise cardiaque. Les croix, les endroits où il ne faut pas appuyer, sauf si on veut tuer le patient. »
« Tu devrais t’entraîner pendant les prochaines vacances. Je suis sûre que Dimitri ferait un pantin des plus dociles, si tu vois ce que je veux dire. »

Alekseï esquissa un sourire et posa un léger bisou sur sa tempe, avant de retourner à son dessin. Baissant les yeux sur son livre, Oxana décida de sortir. Elle avait de toute manière rendez-vous avec Rose pour travailler avec elle la défense contre les forces du mal. L’anglaise était meilleure que la russe dans cette matière, de par sa famille et son cursus. Et il faut avouer qu’en Russie, Oxana n’avait que brièvement vu cette matière, on lui avait plutôt enseigné l’apprentissage à la magie noire, la magie sans baguette, les informulés et la magie élémentaire. Si elle savait plus ou moins lancer un patronus, elle avait bien plus de mal avec des sortilèges basiques, comme combattre un épouvantard ou chasser des doxys. En Russie, on lui apprenait à se protéger contre les détraqueurs, les inferis aussi, toutes les créatures les plus noires de la magie, pas les nuisibles comme cité plus haut. Aussi était-elle tombée de haut quand son professeur examinateur lui avait demandé la formule pour combattre un épouvantard. Elle n’en avait jamais vu avant ce jour-là d’ailleurs, et espérait ne plus en revoir du tout. Voir un serpent géant surgir de la brume était assez traumatisant pour la demoiselle. Rangeant ses affaires, elle se pencha vers son frère pour lui embrasser le cou et lui murmurer qu’elle partait travailler la pratique avec une amie. Il hocha la tête sans lever les yeux de son dessin, mais elle sentit son regard dans son dos tandis qu’elle quittait la salle commune. Ah, quel protecteur celui-là. Remontant les cachots, elle ignora avec superbe les regards que certaines personnes lui lançaient. Eh bien, heureusement qu’Alekseï n’était pas là, il aurait fait un véritable massacre. Tournant à un couloir, elle eut la surprise de voir Rose assise par terre, se tenant le bras en grimaçant. Ecarquillant ses beaux yeux saphir, Oxana s’avança un peu, perplexe.

« Rose ? On n’avait pas rendez-vous au … » Puis soudainement, elle se rendit compte qu’une longue estafilade recouvrait le bras de sa camarade. « Owh, comment tu t’es fait ça toi ? »

Se penchant de manière élégante, elle tira de son sac sa petite mallette de premier secours, qu’elle gardait toujours sur elle depuis que ses petits frères avaient commencé à faire des bêtises et à rentrer tous blessés à la maison. Elle l’ouvrit et sortit quelques compresses à gaze qu’elle colla sur le bras de Rose après l’avoir désinfecté avec un spray magique, sait-on jamais. C’était tout ce qu’elle pouvait faire, elle était en histoire, pas en médecine, vous voyez. Puis elle releva les yeux, les plongeant dans les splendides iris noisette de sa camarade. Oui, Oxana trouvait Rose très à son goût, mais loin d’elle l’idée d’en faire part à la rouquine. Elle savait pertinemment que Rose défendait bec et ongle les homosexuels et qu’elle appliquait un principe de tolérance très étendu, mais Oxana ne voulait pas s’attirer d’ennuis. Et si Rose ne l’aimait pas ? Et si elle se moquait d’elle ? Pire encore, et si elle en parlait à tout le monde ? Bref, la jolie russe se taisait et se contentait de l’aimer en silence. Tout en continuant à sortir avec des garçons pour faire croire qu’elle est hétéro, évidemment.

« Voilà, si tu ne bouges pas trop le bras ça devrait tenir. Comment tu as fait ? Tu t’es faite agresser par un dvd enragé ? » Elle lui sourit, taquine. Oxana savait très bien que Rose adorait trafiquer les objets moldus, comme son grand-père avant elle. « Mets-lui une muselière, la prochaine fois ! »


Dernière édition par Oxana K. Bielova le Ven 28 Sep - 15:11, édité 2 fois
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Rose C. Weasley

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MessageSujet: Re: Là où il y a une femme, il y a de la magie.   Là où il y a une femme, il y a de la magie. EmptyJeu 27 Sep - 17:09

Ton grand papa qui t’aime.

Un sourire affectueux se dessine sur les lèvres de Rose à la vue du petit paquet que son grand papa lui avait envoyé. Il n’était pas le premier et elle espérait qu’il ne sera jamais le dernier. Certains grands parents envoyaient à leurs petits enfants des bonbons, des pulls tricotés avec amour avec la première lettre de votre prénom en énorme dessus (non Rose n’y avait pas échappé et chaque année elle en avait un nouveau, ce qui faisait qu’elle avait une très belle collection qu’elle comptait bien revendre sur e-bay un jour dans le dos de ses parents) ou encore des chocolats ou des gâteaux fait maisons. Cependant c’était mal connaitre son grand papa qui savait que la réserve de confiseries de sa petite fille était déjà bien asse grande et qui préférait lui envoyer des objets moldus qu’il obtenait elle ne sait trop comment. Elle se demandait si ce dernier n’emportait pas des objets de son bureau. M’enfin, ne posons pas trop de questions si on ne veut pas voir la poule aux yeux d’or perdre la vie, Rose l’avait très vite compris. Pas qu’elle voyait son grand papa comme une poule loin de là, cela était simplement une métaphore, oui voilà ! Du bout des doigts elle arracha le papier avec précaution comme si elle en sortait une relique sacrée, au fur et à mesure de son déballage ses yeux se mirent à briller et son cœur à battre de plus en plus la chamade. Qu’est-ce que cela était cette fois-ci ? Un gloussement un petit stupide s’échappa de ses lèvres et attira le regard de tous ses camarades sur sa personne curieux de savoir ce qui pouvait la mettre autant en joie. Entre ses mains elle tenait ce qui devait être un tamagochi. Elle avait l’impression que cela faisait des siècles qu’elle en voulait un. Sentant les regards bien trop curieux se poser sur sa personne, elle le fourra dans sa poche et attrapant son sac au passage partit pour un coin des plus tranquilles.

Les couloirs de Poudlard étaient vides à cette heure-ci, tous occupaient à leur petite affaire, ils ne faisaient pas le moins du monde attention à elle. La rouquine profita de cette solitude profitable pour sortir le petit objet qu’elle venait de recevoir et se mettre à le tourner dans tous les sens. Évidemment il ne marchait pas à Poudlard. Il faudra lui faire des modifications magiques… Du bout des doigts elle le caresse doucement, comme un petit animal fragile. Vivaldi sort sa petite tête de sa poche et regarde le nouveau venu avec qui il allait devoir probablement cohabiter pendant quelques temps dans la poche de Rose. Avec un sourire amusé la demoiselle le lui montra.
    « Tu vois, cela se nomme un tamagochi, on doit s’occuper d’une petite bestiole qui te ressemble un peu. » Vivladi lui jetât un regard outré, probablement choqué par l’idée qu’on puisse enfermer l’un des siens dans une aussi petite chose. Rose laissa échapper un petit rire. « Ne t’inquiète pas. Il n’existe pas réellement. Attend, je vais te montrer. »

Elle s’arrêta en plein milieu du couloir pour se mettre à farfouiller dans son sac remplit de bonbons, il devait bien se cacher quelque part, où ça… Ses doigts se referment que sur des papiers colorés, par sûr… ah ! Le voilà ! Ravie elle sortie un petit tournevis dont elle ne se séparait jamais. Sous le regard intrigué de Vivaldi elle se mit à retirer les vis les unes après les autres. Nerveuse, ses dents mordillent sa lèvre inférieur faute de pouvoir se mordiller le pouce. Les vis sautent les unes après les autres, de toute façon comment auraient-elles pu résister à Rose tout puissante ? Glissant les vis dans sa poche, elle reprend son chemin tout en glissant son doigt avec précaution sur les fragiles mécanismes de cet objet moldu. Il y a des cris et des rires, elle lève la tête surprise et referme prestement son poing pour cacher le fragile objet. Non pas par crainte des moqueries, elle est une gryffondor voyons ! Mais de leur dangereuse curiosité, là dernière fois un petit imbécile avait brisé le précieux mp3 sur lequel elle travaillait. Ils s’en vont, elle laisse échapper un soupir de soulagement et continue sa route. Vivladi se planque dans sa poche maintenant, il ne veut pas voir les dégâts qui vont bientôt surgir. Elle, elle ne fait pas attention. Trop concentrée à modifier le Tamagochi. Elle avance, elle ne fait pas attention où elle va, elle tombe, les escaliers n’aiment pas être ignorés que voulez-vous, le sort va de travers, rien ne va plus, les feux de l’enfer s’attaquent à son bras, elle pousse un petit cri, le tamagochi tombe, des gouttes de sangs aussi. Tout est allé si vite, bien trop vite. Elle quitte les escaliers qui veulent de toute évidence sa mort pour se laisser tomber dans un couloir vide. Un juron s’échappe de ses lèvres quand elle voit qu’elle a oublié l’objet de ses pensées. Cependant voilà déjà que Vivaldi débarque en trottinant et tirant derrière lui cet objet qu’il considère comme un frère ou une sœur. Il a dû tomber de sa poche lors de sa chute… Un sourire ravi se dessine sur les lèvres de la rouquine qui caresse du bout des doigts son boursouflet.
    « Qu’est-ce que je ferais sans toi, hein ? » Une nouvelle douleur lui attaque le bras. Une grimace déforme son visage. Dire qu’elle avait rendez-vous avec Oxana.
    « Rose ? On n’avait pas rendez-vous au … » Elle sursaute. Quand on parle du loup. « Owh, comment tu t’es fait ça toi ? »
    « Et comment tu as réussit à me retrouver par ici ? A croire que tu as un radar à Rose. »

Elle la regarde, elle la trouble, ses joues s’empourprent de manières importunes et elle détourne le regard. Du moins… elle essaie. Ses yeux ne cessent de revenir encore et encore sur cette demoiselle, si belle, si gracieuse. Idiote. Après s’être fait repousser par l’un, compte-elle vraiment se faire repousser par l’autre ? D’autant qu’il est de notoriété qu’Oxana était on ne peut plus hétérosexuelle. Alors pourquoi… pourquoi ses joues s’empourprent de cette manière ? Pourquoi ne peut-elle s’empêcher de jeter de petit coup d’œil de manière indiscrète, suivant le moindre de ses gestes, tressaillant quand ses doigts effleure sa peau et puis ses yeux. Quand ils plongent dans les siens de cette manière. Elle détourne vivement le regard, peut être un peu trop, elle a peur de l’avoir blessée. Cependant au ton badin qu’emprunte son amie il en est rien. Elle ne peut s’empêcher de lâcher un petit rire. Oublie la, qu’elle soit juste une amie.
    « Non cette fois-ci c’était juste les escaliers qui ont essayé de me tuer. » Elle regarde son bras et ajoute. « En tout cas grâce à toi je n’aurais pas à m’expliquer à l’infirmerie »

Son visage se déforme à l’idée de sa dernière visite à l’infirmerie. Une véritable torture. Non seulement elle devait voir les autres se gaver de chocolat alors qu’elle n’avait pas eut le droit à ne serait-ce que le moindre carré (Je sais que vous en mangez déjà suffisamment Miss Weasley !), elle devait en plus supporter les remontrances de l’infirmière comme quoi il n’était pas normal d’essayer de transformer des objets moldus en plein milieux d’un couloir. Poudlard n’était pas un laboratoire ou elle ne savait trop quoi. Bref, à chaque fois qu’elle se retrouvait à l’infirmerie c’était la même chose. Tant et si bien que si elle n’avait pas Oxana pour s’occuper d’elle, on l’aurait retrouvé un jour en train de se vider de son sang et mourir dans une lente agonie dans un coin d’un couloir abandonné de tous. De son bras valide elle sortie le précieux objet qu’elle venait de recevoir pour le montrer à Oxana.
    « C’est un Tamagochi ! C’est mon grand-papa qui me l’a offert. Tu t’occupes d’un animal, tu dois le nourrir et tout .» Elle gloussa. « Vivaldi est persuadé qu’on a enfermé l’un des siens à l’intérieur et le considère comme son frère maintenant. Tu aurais dû voir la tête qu’il faisait quand je l’ai ouvert ! »

Vivaldi comprenant qu’on parlait de lui se mit joyeusement à sautiller partout, à moins que ce soit pour récupérer le Tamagochi ? Aller savoir… Il en était bien capable. Rose se laissa aller sur le mur et regarda d’un air inquiet sa blessure. Sa mère allait encore crier si cela ne cicatrisait pas correctement. Elle tendit la main vers Oxana.
    « Aide-moi à me relever. J’suis handicapée maintenant. » Elle prit une mine faussement attristée. « Je vais me venger sur les doxies, je suis sûre que ce sont eux qui ont demander aux escaliers d’essayer de me tuer pour venger leurs ancêtres sur qui mes oncles faisaient des expériences. »

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Oxana K. Bielova

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MessageSujet: Re: Là où il y a une femme, il y a de la magie.   Là où il y a une femme, il y a de la magie. EmptyVen 28 Sep - 16:06

Oxana fut très surprise de croiser Rose au détour d’un couloir alors qu’elles avaient rendez-vous à la bibliothèque pour travailler la défense contre les forces du mal. Avec surprise, elle demanda à Rose ce qu’elle fait là avant de se rendre compte que sa camarade a l’air mal en point. Allons bon, qu’est-ce qu’elle a essayé de modifier encore, hein ? La dernière fois, c’était un disque de musique qui avait volé en éclats sous ses doigts, et la fois d’avant, le fil d’une cassette qui avait voulu l’étrangler pour se venger de tant de sortilèges. Doucement, la jolie blonde se pencha et posa son sac au sol pour en sortir sa petite trousse de premiers secours afin de soigner son amie. Toute à son occupation, elle ne se rendit pas compte que les joues de Rose s’empourpraient à chaque fois que ses doigts fins touchaient sa peau pour évaluer les dégâts et poser les pansements. Quand elle eut terminé son travail, elle leva les yeux pour fixer son amie, ne voyant même pas qu’elle détournait le regard. D’un ton badin, Oxana préféra lui demander ce qu’il lui arrivait cette fois. Un dvd enragé ? Non, pas cette fois, juste les escaliers qui ont tenté de la tuer. Oxana esquissa un léger sourire amusé. Les escaliers ont tenté de la tuer ? Qu’est-ce qu’elle leur a fait, encore ?

« On ne t’a jamais dit qu’il fallait regarder où tu marchais ? Heureusement que mon ‘radar à Rose’ est toujours opérationnel, lui. » Elle fixa son amie, amusée. « Quant à comment je t’ai retrouvé, sache que je retrouve toujours les gens que j’aime quand ils sont dans le besoin. » Elle tint la pose quelques secondes, et éclata d’un rire léger qui démentait à peine ses paroles précédentes. « C’est le chemin le plus rapide pour aller à la bibliothèque, je me suis contentée de le prendre et de te trouver assise par terre. »

N’empêche, elle n’avait pas tout à fait tort, quand elle parlait des gens qu’elle aimait. Mais bon, elle n’allait pas faire cette réflexion à voix haute à Rose, tout de même. Même en sachant pertinemment que Rose aimait autant les filles que les garçons et qu’elle était très ouverte d’esprit, Oxana préférait garder ça pour elle. Et puis, dire ça à Rose avant d’en parler à Alekseï, ce serait aberrant. Ce qui la mettait mal à l’aise, c’était qu’Alekseï n’aimait pas beaucoup ça, lui. Et elle n’avait pas envie qu’il s’éloigne d’elle à cause de ça. Oui, elle réfléchissait une fois de plus très bêtement, mais que voulez-vous, c’est Oxana quoi ! Rose ouvrit la main, lui montrant le nouveau truc que son papi lui avait envoyé. Un tam … Un … Un truc avec une bestiole dedans. Oxana ouvrit de grands yeux surpris. Un animal qu’il faut nourrir ? Un animal dans le truc ? Mais pauvre bête, pourquoi l’enfermer dans une boîte aussi petite ? Elle fut un peu rassurée quand Rose lui fit comprendre qu’il n’y avait pas d’animal à l’intérieur, et que Vivaldi aussi avait fait une drôle de tête en voyant le truc dans ses mains.

« Donc il n’y a pas d’animal dedans ? » Perplexe, Oxana caressa la tête de Vivaldi qui ronronna avec force. « Ou alors il doit être très petit, vu la taille de la fenêtre. Et comment tu fais pour le nourrir ? Il mange des croquettes, comme les chats ? » Elle fixait l’objet sans comprendre. Il y avait une vraie bestiole dedans, ou c’était encore un truc bizarre de moldu ? « Tu l’as ouvert ? C’est pour ça qu’il n’y a personne derrière la fenêtre ? L’animal s’est échappé, c’est ça ? » Elle eut une mine songeuse. « S’il est vraiment si petit que ça, il faut vite le retrouver avant que quelqu’un lui marche dessus … »

Rose avait l’air morte de rire. Pourtant, pour la jeune Poufsouffle, c’était l’évidence même. La bestiole devait être toute petite pour tenir dans une si petite boîte et trouver ça spacieux, alors si elle s’était échappée, il fallait vite la retrouver, parce que quelqu’un lui marcherait dessus sans s’en rendre compte. Rose la tira de ses songes en lui demandant de l’aide pour se relever. Attrapant le bras valide de son amie, Oxana se redressa en l’aidant à se lever. Elle sourit en entendant Rose dire qu’elle se vengerait sur les Doxys parce que tout était de leur faute. Ils avaient du comploter avec les escaliers pour la faire chuter et se venger des mauvais traitements de Fred et Georges Weasley. Oxana secoua la tête en souriant, faisant voleter quelque peu ses cheveux parfaitement lisses. Son amie était vraiment bizarre. Elle adoptait des animaux minuscules et les laissait vadrouiller à Poudlard, et elle se débrouillait toujours pour que les trucs moldus qu’elle recevait lui explose à la figure. Si Oxana lui avait fait payer chaque soin qu’elle lui avait fait, elle serait riche. Enfin, riche, elle l’était déjà. C’est tout de même à une Bielova que vous avez affaire, pas à n’importe qui, enfin. D’un geste léger, elle passa le doigt sur la longue estafilade s’étirant sur le bras de Rose et protégée par les compresses qu’elle y avait collé, puis elle esquissa un sourire.

« Je pense que tu ne seras pas trop handicapée, ça devrait cesser de te lancer à la fin de la journée. Et la prochaine fois que tu prends les escaliers, regarde bien devant toi hein. »
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Rose C. Weasley

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MessageSujet: Re: Là où il y a une femme, il y a de la magie.   Là où il y a une femme, il y a de la magie. EmptyLun 1 Oct - 21:08

Rose n’est pas le genre de personne que l’on peut dire compréhensible lorsque l’on critique ce monde moldu qui est si cher à ses yeux. Les sorciers sont bien stupides de les critiquer ! Ils sont bien plus intelligents qu’on ne pourrait le penser, ils sont dans la modernité tendit que les sorciers s’enferment dans un esprit de plus en plus étriqué s’étant de toute évidence arrêter à l’époque victorienne ! D’habitude lorsqu’elle voit un sorcier découvrir avec étonnement un objet moldu, agir comme un enfant de trois ans, elle en éprouve une certaine fierté mal placée, elle sourit narquoisement et fait comprendre à cette personne qu’elle devrait un peu moins critiquer les moldus et découvrir un peu plus les merveilles qu’ils ont créé. Pourtant, elle ne peut s’empêcher de laisser échapper un petit éclat de rire joyeux et de la trouver tout simplement… tout simplement adorable. Avec sa petite moue d’incompréhension, elle était – Rose ne pensait pas que cela pouvait être possible – plus belle qu’elle ne l’était déjà. Son cœur se serre douloureusement à cette idée. Oublie cette fille. Elle est ta meilleure amie et ne sera jamais rien de plus. Pourtant cette envie. Ce désire. Un geste stupide. Presque inconscient. Elle se saisit de Vivaldi et le remet dans sa poche. Non pas par jalousie (et s’il y en avait cela serait vis-à-vis de Vivaldi), mais simplement pour pouvoir profiter de cet instant furtif que de pouvoir toucher à nouveau ses doigts. Plus elle s’interdit de ne pas y penser, plus elle cherche à entrer en contacte avec elle, plus elle sombre dans la folie des yeux de la russe, plus elle devient faible. La gryffondor sait qu’elle en devrait être honteuse de telles sentiments, que de cette manière elle risque de la perdre, mais comment résister ? Alors elle détourne les yeux, comme si elle partait à la recherche du regard de cette créature invisible. Reprendre ses esprits. Refaire ce mantra. Je m’appelle Rose Capucine Weasley, j’ai 20 ans, j’ai un petit frère qui se nomme Hugo et un boursouflet qui se nomme Vivladi. Mes deux parents sont Ron et Hermione Weasley, je…
    « Boudillou ! Le voilà bel et bien partie ! Envolé, disparu ! » Elle jette un coup d’œil amusé à Oxana avant de secouer sa chevelure rousse en signe de négation. « Ne t’inquiète pas. Il n’existe pas. C’est huuum, comment te dire… » Nerveusement elle se mit à se mordre son pouce. « C’est une sorte de fantôme électronique. Cela n’existe pas vraiment, ce n’est que… C’est virtuel… Hum. Imagine que la magie c’est l’électricité et que tu créer une illusion avec ta magie et bien ça c’est la même chose ! » Elle montra fièrement le tamagochi qui était désespérément vide à cause de ses fichus sortilèges. « Quand on ira à Pré-au-Lard je te montrerai. » Elle fit une petite moue boudeuse. « Là bas au moins ils ont pas tout leurs fichus sortilèges qui dérèglent tout ce qui vient du monde moldu. »

Elle ne peut s’empêcher un soupir. Sa mère ne lui a que trop répétés qu’ils étaient impossibles d’utiliser ce genre d’objets à Poudlard encore et encore. Et puis quand elle lance : Pourquoi ? Elle n’a pas de réponse, elle n’a jamais de réponse si ce n’est : parce que c’est comme ça. Parce que c’est comme ça ! Ha ! La réponse facile. Parce que c’est comme ça. Elle pourrait dire aussi parce que c’est comme ça qu’elle est amoureuse d’Oxana. Parce que c’est comme ça qu’elle ne rêve que de l’embrasser en plein milieux du couloir. Parce que c’est comme ça qu’elle perdait tout en demandant trop. Alors elle ne fait rien de tout cela, elle se contente de lever la main pour qu’elle l’aide à se relever. Sauf que… Parce que c’est comme ça qu’elle ne pourra plus tenir. Ses doigts sur son bras. Tout son bras se recouvre de délicieux frissons et elle le ramène à elle. Son bras. Non. Elle ne veut pas le lui donner. Elle veut bien se donner toute à elle, mais pas juste son bras. Rose déglutit. Vous avez l’air toujours stupide lorsque vous déglutissez. Un sourire rayonnant se dessine pourtant sur ses lèvres. Le pauvre… Il sonne tellement faux. Alors elle fait le signe militaire avant de se relever.
    « A vos ordres chef ! Je vous jure que je déjouerais le complot des escaliers, des doxies et des vilains serpentards qui essaient de m’ôter ma vie pour vos beaux yeux !» Sa bouche reste légèrement entrouverte tendit que toute sa peau se retrouver teint par la couleur préféré de sa maison de la racine de ses cheveux à la pointe de ses orteils. Précipitamment elle rajoute donc. « On ne devrait pas trainer, j’ai réussit à avoir une salle libre avec tout un tas de sales bestioles que tu pourras vraiment dégommer. »

Par les caleçons de Merlin, de Dieu, de Boudha et d’elle ne sait plus trop qui ! Qu’est-ce qui a bien pu lui prendre de dire ceci ? Même sur le ton d’un plaisanterie bancale la gêne était présente. D’un tempérament plutôt discret quand il s’agissait des effusions amicales ou amoureuse ce genre de phrase n’était pas du tout, mais alors pas du tout le genre de Rose. D’autant plus avec sa réaction des plus stupides, car non, elle n’avait pas pu enchainer de la manière la plus banale qu’il soit, elle avait dû réagir d’une manière on ne peut plus stupide en se trouvant être elle-même choquée par ses propres paroles et en le faisant savoir de la manière la plus physique qui soit. Elle tourne sa tête et jette un coup d’œil discret à Oxana pour voir comment elle l’a prit. Elle ne sait trop ce que veut son corps, comme si elle voulait se dénoncer, comme si elle voulait dire, tant pis pour les conséquences je t’aime ! Sauf que la vie ce n’est pas ça… Les conséquences reviendraient de perdre son amie et ceci, elle ne sait pas si elle pourrait le supporter. Alors elle se saisit d’un élastique, des gestes lents, qui se veulent assurés, mais… Son mantra. Je m’appelle Capucine Rose Weasley. J’ai 20 ans. Je… Elle ne sait plus trop la suite. Cela devient embêtant quand vous ne savez plus qui vous êtes. Elle amasse ses cheveux et les noue en une queue de cheval. Un sourire à Oxana, elle redresse son sac sur son épaule, glisse le tamagochi dans sa poche pour qu’il tienne compagnie à Vivaldi et puis s’en va l’air de rien vers la salle. L’air de rien, toujours l’air de rien. Un jour. Pas tout de suite, mais un jour elle dira tout. Juste… Pas maintenant.
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MessageSujet: Re: Là où il y a une femme, il y a de la magie.   Là où il y a une femme, il y a de la magie. EmptyMer 10 Oct - 9:58

Oxana ne s’expliquait pas pourquoi Rose riait devant son air abasourdi. Pourtant elle avait de quoi être surprise non ? On venait quand même de lui apprendre qu’il existait un animal tellement petit qu’il fallait le mettre dans une maison pas plus grande qu’une boîte pour lui éviter de mourir, et que Rose, dans sa curiosité, avait ouvert la boîte et laissé l’animal s’échapper ! Vivaldi, lui, s’escrimait à lui escalader la jambe pendant qu’elle furetait la petite boîte en essayant de ne pas faire tomber les trucs qui retenaient la porte – les vis, oui, mais une sorcière qui ne s’est jamais intéressée au monde moldu ne sait pas comment ça s’appelle. Et pour tenter de lui expliquer qu’il n’y avait pas le moindre petit animal dans la boîte, qui aurait quand même été plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur, comme toute petite boîte qui se respecte, Rose utilisa des mots assez compliqués pour elle. Fantôme électronique, virtuel, électricité. Elle leva les yeux vers sa camarade de Gryffondor, complètement perdue. De quoi ? Il faudrait expliciter les mots compliqués. Pourquoi les gens oubliaient-ils sans cesse qu’en Russie, l’étude des moldus était moins poussée qu’en Angleterre ? Oxana était arrivés en histoire avec une connaissance toute relative des moldus. Elle avait halluciné en apprenant le concept d’électricité. Oh bien sûr, elle savait que les moldus se débrouillaient avec des machines, mais dans son esprit, on appuie sur le bouton et la machine fait le travail. Mais apprendre que tout était relié à l’électricité l’avait abasourdie. Apprendre le concept du wifi lui avait fait perdre pied. Ils se connectaient à leurs machines bizarres … Par les ondes ?

« Si tu le dis. » On sentait bien qu’elle n’était pas du tout convaincue par les paroles de sa camarade mais que dans le doute, elle ne les contestait pas, sait-on jamais qu’elle ait raison. « Il faudra que tu me montres, en effet. Surtout si ça ne marche pas ici. »

Oxana se releva souplement après avoir rendu sa petite boîte bizarre à Rose, puis elle tendit la main pour l’aider à se relever. Ce ne fut que là qu’elle remarqua que sa camarade de Gryffondor avait vraiment l’air bizarre. A côté de la plaque. Peut-être à cause de sa chute dans les escaliers ? Probablement. Mais c’était quand même assez troublant. En se relevant, Rose lui fit un signe militaire et un léger sourire, tout en lui disant qu’elle déjouerait le complot des doxys et des Serpentard qui veulent lui ôter la vie pour ses beaux yeux. Euh … Elle est sérieuse ? Oxana leva un léger sourcil. Ainsi tournée, la phrase de Rose signifiait que c’était la blonde qui lui envoyait tous ces malheurs. Les doxys, les escaliers et les Serpentard. Euh, attendez une minute, les Serpentard ? Quels Serpentard ? Rose avait eu des ennuis avec les verts ? Voilà quelque chose d’étonnant quand on connaissait la cousine de Rose, Lily, qui avait pour habitude de tomber avec violence sur tous ceux qui s’en prennent à sa famille. Rose avait-elle des ennuis avec eux ou plaisantait-elle pour cacher le fait qu’elle planait à dix mille ? Avant qu’elle ne lui pose la question, Rose avait repris pour lui dire qu’elle avait trouvé une salle avec tout un tas de sales bêtes qu’elle pourrait dégommer. Hein quoi ? Ah oui, leur petit cours de défense contre les forces du mal. Bizarrement, Oxana n’avait plus trop envie de faire de la défense contre les forces du mal là, c’était un autre genre de cours qu’elle avait en tête, mais vous êtes trop jeunes pour comprendre voyons.

« Oui bien sûr, des bestioles à dégommer. » Oxana plissa les yeux en fixant sa camarade. Effectivement, Rose avait l’air d’être de plus en plus bizarre. « Quand tu parlais des Serpentard, tu étais sérieuse ou tu plaisantais ? »

L’attitude de Rose la mettait de plus en plus mal à l’aise. C’était quoi le souci ? Rose voulait la fuir ou quoi ? Perdue dans ses pensées, Oxana suivit sa camarade en se demandant pourquoi diable elle agissait ainsi. Ca commençait à devenir assez gênant, de voir la demoiselle rougir, détourner les yeux et être à la limite du bafouillement. Ironiquement, ça commençait à irriter Oxana, qui aimait quand les choses étaient dites clairement. Les hypocrites ou les gens qui lui cachaient mal les choses, ça l’énervait. Raison pour laquelle elle-même cachait très bien son petit secret, à ce jour personne n’avait réussi à le percer. Et si elle ne liait pas ses ex copines avec un Serment Inviolable, c’était tout comme. Elles savaient toutes ce qu’ils lui arriveraient si elles s’avisaient de laisser s’échapper cette information, ou encore de la faire chanter. La mort pure et simple ? Allons donc, quand même pas. La mort, c’est beaucoup trop doux pour ce genre de choses. Ah mais que c’est compliqué les filles ! En fait elle aurait du préférer les garçons. Beaucoup moins difficiles à comprendre. Mais les perles rares sont bien plus dures à trouver que chez les filles. Evidemment, vu qu’elle aurait instinctivement recherché un garçon aussi parfait que son jumeau, et que ça, ça n’existe pas, raison pour laquelle son jumeau est son jumeau. La perfection, ça reste chez les Bielova, voyons. Elles rentrèrent dans la salle vide, ayant totalement oublié leur projet d’aller travailler à la bibliothèque, et Oxana décida de prendre Rose entre quatre yeux pour connaître son réel souci. Pourquoi elle rougissait, bafouillait, fuyait son regard, bref, pourquoi elle était bizarre comme ça. Dès que la porte fut refermée, Oxana se dirigea vers sa camarade et la plaqua au mur d’une main douce, mais néanmoins ferme. Evidemment, Rose pourrait se dégager sans soucis, après tout Oxana avait juste sa main posée sur la Gryffondor. Et aussi le bras tendu près de son cou, l’autre main plaquée au mur pour lui servir d’appui. Une vraie séance de drague … Heureusement que personne ne la voyait comme ça, elle aurait pu avoir des ennuis. Bah, Rose ne se méprendrait pas, après tout elle savait, comme tout le monde, que la jeune blonde était totalement – ou plutôt prétendument – hétérosexuelle.

« C’est quoi ton problème, Rose ? Tu rougis, tu fuis mon regard, et tu sembles être très gênée depuis un petit moment … » La proximité entre les deux filles était assez courte. Heureusement qu’Oxana savait bien maîtriser ses émotions, après près de dix ans à cacher ça à sa famille. « C’est moi qui te gêne ? Qu’est-ce que j’ai fais ? » La jeune blonde s’efforça de cacher sa propre gêne derrière un regard résolu. « Si c’est moi qui te gêne, dis-le moi vite, parce que je n’aime pas du tout cette situation. »
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Rose C. Weasley

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MessageSujet: Re: Là où il y a une femme, il y a de la magie.   Là où il y a une femme, il y a de la magie. EmptyMer 17 Oct - 20:39


Incapable de parler elle essaie de dessiner sur ses lèvres un sourire mystérieux et se contente de lever les épaules. Elle se dit que si elle ouvre encore une fois la bouche elle va sortir les pires bêtises qui soient. Elle ne comprend pas ce qui lui arrive. D’habitude elle contrôle tout cela, elle cache ses sentiments, elle agit comme une amie, une simple amie ! Le silence lui semblait donc être la meilleure des solutions. Et pourtant ! Face aux regards lourd qu’Oxana semblait lui jeter – à moins que ce soit cette étrange ambiance qui lui donne des illusions ? – elle ne pouvait se taire plus que cela et d’un simplement hochement d’épaules elle ajoute sur un ton qu’elle veut des plus badins qui soit. Comme si elle disait une vérité générale connue de tous.
    « Oh tu sais, rien de plus que les rivalités traditionnelles. »

Elle est étrangement mal à l’aise. Elle repousse des mèches rousses rebelles du bout des doigts pour les replacer derrière son oreille. Sa mère aimerait tant que serpentard et gryffondor cueillent mains dans la main des fleurs dans un champ de pâquerettes le tout sur une musique pop d’un groupe oublié de tous. Cependant Rose préférait de loin le point de vue son père : un serpentard est nécessairement un ennemi. Cela était beaucoup plus amusant et puis… la tradition ! On ne peut y échapper après tout ! Il faut bien s’y soumettre. D’ailleurs elle s’en amusait bien avec sa cousine Lily, jouant sur ses confrontations inter-maisons. Elle aurait pu lui dire tout cela. Sauf qu’elle s’est contentée de rester évasive. Il avait suffit d’une gaffe, seulement d’une gaffe pour que tout part en vrille que pour que Rose ne sache plus comment elle devait se comporter. Pauvre petite, elle était perdue, elle ne savait plus quoi faire. Alors elle fait ce qui est selon le plan. Allait dans une salle pour travailler les sortilèges. Lorsqu’on suit le plan il ne doit jamais avoir d’accro normalement, tout doit se passer parfaitement parfait et il n’y aura pas d’amitié qui sera brisée. Rose l’entraine donc dans une petite salle, abandonnée, mais que les elfes de maisons nettoient avec tout le soin possible qu’un elfe de maison peut nettoyer. Elle jetât un regard circulaire, il n’y avait qu’un vieux bureau et des teintures infestés de doxys qu’on avait oublié ici. Parfait pour s’entrainer non ? Elle referma la porte, non sans avoir jeté un coup d’œil dans le couloir, dans l’espoir de voir quelqu’un qui pourrait participer à cette séance improvisée. Qui sait ? Restée de cette manière en cette présence devenait de plus en plus insoutenable après ce qu’elle avait ose ânonné à voix haute.
Lorsque l’on suit un plan. Tout doit se passer selon le plan, n’est-ce pas ? Il ne doit pas avoir d’accro, il ne doit pas avoir de personnes qui se mettent en travers le chemin. Ce qui n’était pas prévu c’est de se faire pousser contre le mur. Elle pourrait s’échapper, sauf qu’elle ne le veut pas. Cette position inconfortable n’est pas si désagréable que cela. Si ce n’est qu’elle se met à déglutir difficilement et que les rougeurs venaient empourpraient bien plus que son visage. Elle ne savait que répondre face à toutes ses questions. Elle aurait dû s’en douter, son attitude étrange ne pouvait que mettre mal à l’aise son amie et l’entrainer nécessairement à se poser des questions… Et quelles questions ! Rose ne savait pas trop ce qu’elle pouvait répondre face à de tels accusations, après tout, elles étaient toute on ne peut plus vrai, mais voilà. Dans tous les cas, elle allait perdre l’amitié d’Oxana. Qu’elle lui avoue ses sentiments ou qu’elle s’y refuse. Alors elle détourne le regard, un peu lâchement, pour ne pas à y faire face, c’est déjà cela, non ? Elle voudrait bien sortir maintes excuses, mais à l’instant même rien ne lui vint à l’esprit si ce n’est qu’un bafouillement incompréhensible. Elle ne savait que dire, que faire ! Ha quand sa mère disait que son père avait autant de sentiment qu’une petite cuillère, il semblerait qu’elle ait hérité de ce trait de caractère. Après tout elle n’a jamais été très douée pour les mots, surtout pour dire ce qui n’est pas descriptible. Et puis Oxana… Qui était si proche. Avec ses cheveux blonds qui pouvaient presque lui chatouiller le visage. Elle n’avait qu’une envie : embrasser à pleine bouche. Quel goût avec ces lèvres roses ? Cerise ? Fraise.

Pêche. Les lèvres d’Oxana avaient le goût de la tendre pêche que Rose aimait tant mangeait l’été. Elles étaient aussi on ne peut plus douce et charmante. Elle n’aurait pas dû. Cela est arrivé si vite ! Le visage d’Oxana qui se présentait de plus en plus comme une délicieuse menace en s’approchant de son propre visage, l’invitant dans un délicieux baiser interdit. Elle ne su pas résister. Elle se jetât de manière quelques peu inhabituels sur ces lèvres qu’elle embrassa avec la tendresse d’une amoureuse. Ce n’était pas un baiser de passion, mais un doux et tendre baiser amoureux dans lequel elle venait de transmettre tout ses sentiments. Maintenant elle l’avait fuit. Elle l’avait bousculé et l’avait fuit. Cependant sa main s’arrêta sur la poigné de porte. Elle ne pouvait pas la laisser comme ça ! Elle ne pouvait pas l’embrasser et partir en courant. Si ? Non. Non cela n’était pas digne d’une Weasley, ce n’était pas digne d’une gryffondor tout simplement. Alors elle se retourne légèrement tremblante, elle ouvre sa bouche, mais elle reste muette comme une carpe. Tel un poisson qui est hors de l’eau elle ouvre et referme sa bouche, encore et encore. Finalement elle sort maladroitement.
    « Je… Je suis désolée. J’ai… j’ai trébuché et puis… »

Et puis rien du tout. Rose était on ne peut plus dans… Elle voyait déjà s’effondrait tout son univers. Tout le monde savait qu’elle défendait la cause des homosexuels, cependant rare étaient ceux qui savaient qu’elle était elle-même bi-sexuelle. Pourtant son histoire était on ne peut plus minable et qui pouvait la croire hein ? Elle-même ne croyais pas à son mensonge, alors Oxana ? Mal à l’aise elle passa maladroitement sa main dans ses cheveux, elle avait dû mal à lui faire face. Ses lèvres se tendent un tout petit sourire, fuir n’est plus dans ses pensées maintenant, elle a décidé de rester, alors elle restera jusqu’au bout. Finalement elle doit bien être à Gryffondor, faut être masochiste pour désirer rester là, dans une telle situation. Masochiste où bien croire au destin et se dire qu’elle aussi l’aime. Sauf que ce genre de chose n’arrive que dans les contes de fées, non ?
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Oxana K. Bielova

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MessageSujet: Re: Là où il y a une femme, il y a de la magie.   Là où il y a une femme, il y a de la magie. EmptyVen 2 Nov - 22:15

Ai mo yume mo kimi to naraba ♥

Rose était bizarre, et cela mettait Oxana mal à l’aise. Pourtant, la Gryffondor n’avait jamais été aussi étrange, pourquoi avait-elle changé d’un coup ? Que s’était-il passé pour que son caractère se modifie en à peine quelques secondes ? Oxana n’aimait pas ça, et elle n’était pas loin de chercher une excuse pour fausser compagnie à Rose sans avoir l’air de vouloir la fuir … Même si c’était exactement ça. Donc Oxana se contentait de la suivre en réfléchissant à ce qu’elle avait pu dire pour rendre son amie si étrange, et en repassant la scène dans sa tête, elle ne voyait rien qui aurait pu la trahir. Elle gardait ses distances avec Rose comme avec n’importe laquelle de ses amies, et n’avait jamais manifesté le moindre désir physique envers elle. Elle se contrôlait. D’un côté, on en attendait pas moins de l’héritière d’une riche famille russe, dont le nom remontait au sixième siècle et apparaissait dans des affaires douteuses qui permettaient de gagner beaucoup d’argent d’un coup, plus qu’un coup de chance au poker. Alors quoi ? Pourquoi Rose était-elle si bizarre ? Des fois, Oxana était sidérée de voir que les anglais n’étaient pas capables de rester impassibles plus de quelques secondes. Voire quelques minutes pour les meilleurs. Rose n’y arrivait simplement pas, et elle devait bien s’en rendre compte, vu que plus les minutes passaient et plus elle était mal à l’aise. Oxana aussi était mal à l’aise, mais à la différence de l’anglaise, elle le cachait à la perfection. Mais tout est une question d’éducation, une fois encore. Mais Oxana n’aimait pas ce malaise entre elles. N’étaient-elles pas amies ? Ne devaient-elles pas se parler de leurs problèmes ? Alors pourquoi Rose gardait-elle le silence ? Quand elles arriveraient à la salle, Oxana était bien décidée à lui tirer les vers du nez, et elle ne la lâcherait pas avant de savoir. Les russes ne sont pas seulement impassibles, ils sont aussi bornés quand ils ont décidé de l’être. Elles marchèrent en silence, l’une à côté de l’autre, jusqu’à arriver à la salle. Rose rentra la première, suivie par Oxana qui referma soigneusement la porte derrière elles. Puis après être rentrée, Oxana plaqua doucement mais fermement Rose contre le mur, et d’une voix calme et parfaitement contrôlée, elle lui demanda ce qui n’allait pas. La réaction de Rose ne se fit pas attendre. Elle ouvrit la bouche, comme pour bafouiller quelque chose … Puis elle se pencha et l’embrassa, la laissant complètement stupéfaite. Son masque d’impassibilité vola en éclats, et une surprise non feinte put se lire dans ses yeux, en même temps qu’une inhabituelle rougeur lui teintait les joues. Rose était en train de l’embrasser. Et d’un coup, l’anglaise recula, comme piquée par une abeille, et s’enfuit vers la porte, laissant sa camarade hébétée la fixer sans comprendre, ou du moins sans oser comprendre. Rose était-elle amoureuse d’elle ? Finalement la rouquine lâcha la poignée de porte et se tourna vers elle pour s’excuser, sans oser la regarder dans les yeux. Elle avait glissé. Mais bien sûr. Le regard saphir de la jeune blonde devint brutalement pâle à mesure que montait sa colère.

« Tu as trébuché. Pas de problème. Tu sais qu’en Russie, on embrasse les gens sur la bouche pour les saluer ? J’ignorais qu’en Angleterre, on embrassait les gens avec une telle passion quand on trébuchait involontairement dans leurs bras. »

Bien qu’elle ne l’ait pas forcément voulu, son ton était aussi glacial que ses yeux, et si elle ne parvenait pas à contrôler les seconds en cas d’émotion violente – comme maintenant – elle parvenait normalement à contrôler le premier. Mais là, sa colère était tellement grosse qu’elle n’y arrivait pas. Oxana était horriblement gênée, parce qu’elle venait enfin de comprendre que Rose, son amie depuis un an, était en fait amoureuse d’elle, ou du moins avait quelques sentiments pour elle. Et, bien qu’elle partageât ces sentiments, elle n’aimait pas beaucoup qu’on la prenne au dépourvu comme ça. Effectivement, elle aimait bien être surprise, mais pas de cette manière-là. Ses dents grincèrent, signe qu’elle se maîtrisait à fond pour ne pas coller une gifle à Rose. Ce serait quand même dommage de briser leur amitié – et ce possible amour naissant. Le problème, c’est que si quelques personnes savaient que Rose aimait autant les filles que les garçons, tout le monde pensait qu’Oxana était hétérosexuelle, et l’attitude actuelle de Rose lui aurait été défavorable si elles venaient à sortir ensemble. Incapable de se contrôler, et sans nul doute se serait-elle fâchée si un garçon avait commencé à la draguer et qu’elle y avait répondu. Oui, Oxana oubliait souvent qu’elle n’était plus en Russie, entourée de toutes ces demoiselles russes aussi impassibles que les portes de Nurmengard. Puis elle avait surtout trop peur pour sa réputation et ce que dirait son frère s’il venait à apprendre qu’elle préférait les filles. Déjà, son père entrerait dans une rage folle, mais ça, Oxana s’en moquait comme de son premier bavoir. Mais son frère … C’était une autre histoire. Ne réussissant pas à se calmer, la blonde décida de prendre la fuite. Eh oh, elle est une placide Poufsouffle, pas une courageuse Gryffondor, tout de même. Aussi se dirigea-t-elle roidement vers la porte, décochant un regard glacial à Rose en passant à côté d’elle.

« A l’avenir, quand tu trébucheras dans les bras de quelqu’un, évite de l’embrasser d’une manière si passionnelle. Ca pourrait t’attirer des ennuis si la personne est en couple. »

Puis elle ouvrit la porte, ne frémissant même pas en posant ses doigts fins sur la main de Rose, toujours posée sur la poignée. Elle quitta la pièce sans un dernier regard pour mettre la plus grande distance possible entre elle et sa camarade, les yeux toujours semblables aux grandes plaines neigeuses de sa Russie natale. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle ne pourrait pas en parler, vu qu’elle n’avait abordé son homosexualité avec aucun membre de sa famille … Elle jura en russe, serrant à nouveau les poings avant de marcher d’un pas plus vif encore. Eh bah, ça promettait d’être tendu, les discussions avec son frère, quand elle se rendrait compte qu’elle a un souci mais qu’elle refuserait de lui en parler …
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